Les cheveux lavés, Suzanne saisit le sèche-cheveux et les ciseaux.
Le sèche-cheveux soufflant de l’air très chaud, les cheveux de Suzanne commencèrent rapidement à sécher.
Le sèche-cheveux étant tombé en panne, Suzanne sécha ses cheveux avec une serviette
La proposition participiale
La participiale est une proposition subordonnée. Elle n'est introduite par aucun mot subordonnant :
Le travail achevé, ils partirent en vacances.
La participiale (ou proposition participe) a un verbe au participe présent ou passé qui possède un sujet propre. Ce sujet ne peut occuper la même fonction, vis-à-vis d'aucun autre verbe dans la phrase.
Il ne faut pas confondre le participe, noyau d'une proposition, et le participe en apposition, celui-ci n'a pas de sujet propre, il joue un rôle d'adjectif.
Mon ami, trompé par l'obscurité, s'engagea sur le mauvais chemin.
Trompé par l'obscurité est ici une apposition au sujet du verbe principal, Mon ami sujet de s'engagea. Le participe n'a pas de sujet propre, et il n'y qu'une proposition, indépendante.
Mon ami trompé, le vendeur disparut dans la nature.
Il existe deux sujets, le vendeur qui disparaît et Mon ami qui a été trompé. Il y a donc deux propositions : une principale Le vendeur disparut dans la nature et une participiale Mon ami trompé.
FONCTIONS
DE LA PROPOSITION SUBORDONNÉE PARTICIPIALE
La
participiale joue un rôle de complément circonstanciel et peut introduire quatre
nuances : la cause, le temps, la concession, la condition.
Exemples :
- cause : Toutes
les indications étant fausses, nous nous perdîmes. (Puisque
toutes les…)
- temps : Le
soleil se couchant, nous rentrâmes. (Lorsque le soleil se
coucha…)
- concession : Son mal empirant, elle
espérait encore. (Alors que son mal
empirait…)
- condition : Nous irons vous voir, le temps le
permettant. (Si le temps le permet…)