- Le « classique » : pas méchant pour un sou, il souffre simplement de plusieurs maladies handicapantes. Ce qui l’oblige à s’asseoir le plus loin du tableau pour éviter d’être ébloui par son blanc immaculé, de ne jamais faire ses devoirs pour ne pas empirer sa tendinite au poignet et à bailler toutes les 3 minutes pour s’oxygéner.
- La « pipelette » : elle a toujours quelque chose à raconter de toute urgence à sa meilleure copine 2 rangées plus loin. Dure plus longtemps que 10 000 piles Duracel mises ensemble. L’enseignante qui souhaite voir autre chose que son dos aura même droit à « Madame, attendez, je lui dis juste ça et je me retourne après, juré ! ».
- Le « clown » : il se dévoue corps et âme pour son public. Infatigable, il sort une blague (en général jamais drôle) à la minute. Croyant qu’il a du talent, il ose même solliciter en permanence la complicité du prof, sans prêter attention aux regards noirs que celui-ci lui lance.
- L’« agité » : incapable de rester assis, il fait profiter à toute la classe d’une chorégraphie très personnelle, faite de sauts, de jambes tendues de chaque côté de sa chaise. On le retrouve souvent dans un coin de la classe en train de s’adonner à une occupation des plus louches (regarder sous l’armoire, lire les posters accrochés alors que ceux-ci ne sont faits que d’illustrations…).
- La « fofolle » : d’une humeur joyeuse, elle passe son temps à rire. Grande fan de télé, elle vous raconte les derniers rebondissements de la série du moment ou la dernière vacherie lancée par telle actrice de télé réalité.
- Le « grossier » : tous les efforts faits pour lui faire dire « merci », « s’il vous plait » et « excusez-moi » sont d’avance voués à l’échec avec ce genre d’énergumène. Pour lui, les filles de la classe sont toutes des p… (Forcément, elles ne lui ont pas donné les réponses au dernier contrôle) et les mecs des c… parce qu’ils le regardent de travers.
- La « Marie couche-toi-là » : repérable à des kilomètres par son look ultra classe : mini short, top décolleté rose laissant apparaître la dentelle du soutif noir et un maquillage digne d’une voiture volée. Elle se dandine d’une manière très distinguée, pousse de petits cris pour dire sa joie de vivre et a pour tout bagage un mini sac pailleté contenant son maquillage, son eau précieuse et son miroir.
- Le « nerveux » : râleur professionnel, il dégaine plus vite que son ombre dès que l’enseignant fait mine de vouloir donner des devoirs. Capable de créer une émeute dans la classe en cas de contrôle surprise et de se transformer en Hulk (avec vêtements déchirés, tables retournés et cahiers en confettis) si l’on pousse le vice jusqu’à exiger qu’il rende son travail donné un mois plus tôt.
- La « dinde » : reine de Thanksgiving, elle morfle tous les autres jours. Aussi futée qu’un manche à balai, elle répond systématiquement à côté des questions et interrompt le cours au bout de 40 minutes pour demander : « En quelle matière on est déjà ? ». Fait suer l’enseignant à grosses gouttes lorsqu’il doit lui expliquer le théorème de Thalès, surtout lorsqu’elle croit avoir mieux compris que lui et lui assène des « Vous êtes sûr Monsieur ? » toutes les 10 secondes avec un regard sceptique.
- Le « premier de la classe » : parfois le seul élève normal dans le tas. Celui à qui le prof peut parler lorsque tous les autres sont pris dans une bataille de boulettes de papier. Celui qui prend tout bien en note, qui pose les bonnes questions, donne les bonnes réponses et fait grimper la moyenne de la classe à lui tout seul de 4 à 6 sur 20. Bref, le seul réconfort bien souvent de l’enseignant au bord de la dépression, celui qui lui fait dire que, tout de même, il sert à quelque chose !ec le fait d’avoir une grosse confiance en soi…
Et un petit peu d'humour...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire